Jour 33 : Sucuraj/Drvenik CROATIE - Neum BOSNIE HERZEGONIVE

L’entrée dans la Bosnie se fait par un poste de garde frontière. Romain essaye de prendre une photo, il se fait attrapé par un policier qui lui demande de supprimer la photo. La Bosnie Herzégovine est candidate pour être un pays membre de l’union européenne. Ce pays a sa propre monnaie, le mark convertible. 

C’est très compliqué de vous expliquer ou de vous dire quelque chose de fonder sur ce pays. Nous n’y avons été que pendant 12 kilomètres. 

La seule chose que nous avons constaté ce sont tous ces immeubles commencés et non terminés, un état de pauvreté qui se voit dès l’entrée dans le pays. C’est un peu déroutant. 

En arrivant dans la ville de Neum, grande station balnéaire du pays. Nous recherchons un endroit pour la nuit, on se dirige vers un camping, on regarde sur la carte où il peut se trouver. Un homme nous interpelle de l’autre côté de la route, il s’appelle Mario. Romain lui avait demandé quelques informations sur Airbnb concernant son logement, apparemment il reste faire le gué durant la journée quand les touristes passent.

Il nous propose donc de venir voir son logement. C’est une grande chambre, avec 2 lits simple de chaque côté d’un grand lit double. Il y a une terrasse qui donne sur la route de Neum. 

Il n’y a pas de cuisine, pas de wifi. Mais Mario à la fierté de nous montrer qu’en haut nous pouvons étendre notre linge si nous le lavons à la main. Il nous explique que tout sera terminé dans 10 jours mais il loue tout de même son appartement sans rien.

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé à ce moment là, mais Laura, Pierre et moi acceptons de louer ce truc, Romain nous fait confiance, il attendait en bas avec les vélos… Peut-être un coup de fatigue intense… 

Mario nous indique un chemin pour aller à la plage, nous devons passer par un escalier à moitié fini puis passer par un hôtel désaffecté pour arriver à la plage. Où l’on peut trouver certains ossements canins.

Romain est le seul à avoir le courage de se baigner. Le vent se lève, je n’y vais pas. 

En nous informant un peu sur la ville, nous comprenons qu’en été c’est noir de monde. 

Economiquement, la ville n’a pas les moyens et cela se voit. Il y a un tas de constructions qui ne sont pas finies. Le littoral est abimé par des constructions qui n’ont aucune concordance. 

Pour la soirée nous nous disons que quelques bonnes bières seront le bienvenus.

Nous passons la soirée à rire sur la terrasse, tout se passe bien et nous garderons un joli souvenir de ce pays. 


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